Bureaux des finances des généralités de Montpellier et de Toulouse
L'édit de Blois de janvier 1552 réunit les fonctions de trésorier de France et de général des finances en une charge unique et institua un trésorier général dans chacune des généralités, dont celles de Montpellier et de Toulouse. Ils exerçaient chacun leur fonctions dans un cadre nouveau, qui connut de multiples changements, le bureau des finances. La cour des aides et la chambre des comptes avaient désormais en face d'elles une institution qui leur faisaient pendant, d'où de nombreuses frictions.
Les bureaux des finances exerçaient des attributions administratives, financières et judiciaires. Ils étaient ordonnateurs des revenus royaux dans la généralité et contrôlaient les opérations des comptables. Leur activité s'exerçait dans trois grands secteurs : le domaine, les impositions et la voirie. Leur pouvoir de juridiction ne s'appliquait en revanche qu'au domaine et à la voirie.
Leurs attributions se restreignirent après le milieu du XVIIe siècle. Les nouveaux impôts (capitation, dixième, cinquantième, vingtième) étaient de la compétence de l'intendant, qui étendit également ses attributions en matière de voirie au détriment des bureaux des finances. Les bureaux des finances disparurent en vertu de la loi du 16-24 août 1790.