Pignan (27.16.064 & 34202)

De Marquerose
Aller à : navigation, rechercher


Pignan
(oc) Pinha, (la) Pinianum
D'azur à un château à deux tours d'argent, maçonné de sable, accompagné en chef, à dextre d'un écusson de gueules chargé d'une croix cléchée, vidée et pommetée d'or, à senestre d'un écusson d'or aux quatre pals de gueules et en pointe d'un pin d'or.
Rattachements
Commune : 34202 - Pignan
Communauté : {{{codecommunaute}}}
Paroisses : Saint-Etienne, Sainte-Cécile, Notre-Dame de l'Assomption, Saint-Martin de Vignogoul, temple calviniste
Fiefs : Seigneurie de Pignan, Marquisat de Pignan, Marquisat de La Marquerose
Dépouillements paroissiaux
{{{seriepar}}}
Baptêmes dénombrés : 6545, saisis : 6545 (100%)
Mariages dénombrés : 1294, saisis : 1294 (100%)
Sépultures dénombrées : 4612, saisies : 4612 (100%)
Dépouillements d'état-civil
{{{seriemun}}}
Naissances dénombrées : 7326, saisies : 6864 (93%)
Mariages dénombrés : 1774, saisis : 1647 (92%)
Décès dénombrés : 6412, saisis : 6016 (93%)
Dépouillements notariaux
Etudes spécifiques : 2E70
Etudes non spéc. : 2E95, 2E27, 2E59, 2E62
Série complète 1512-1880
CM TS Autres
{{{denactes.cm}}} {{{denactes.ts}}} {{{denactes.autre}}}
A calculer A calculer A calculer

Pignan est une communauté et une commune du terroir du Montpelliérais dont les limites sont restées inchangées au cours du temps. Pignan est aussi un bourg et fief. On trouve sur le territoire de Pignan quelques mas et maisons isolées mais pas de hameau.

On trouve à Pignan une communauté catholique en deux paroisses et une communauté protestante avec son temple.

Au cours des siècles Pignan a possédé plusieurs études notariales regroupées en une seule série.

Le territoir

Toponymie

Drapeau France BBR.svg Pignan
Drapeau Occitan.svg Pinhan
Drapeau Vatican.svg Pinianum
Autres formes : Pignanum castrum, 1025, 1122, 1162, 1174, 1139, 1161.1164, 1150, 1152, 1176, 1228. Castrum de Pinano, 1121, 1156, 1146. Piñanum, 1151. Pignacum, 1156. Pignanum, 1116. Pignan, 1625. On trouve aussi Pinna en latin.

Origine du nom : Certains pensent que Pignan fur érigé sur un tertre peuplé de pins. D'autres disent que la suffixe -anum est exceptionnellement attribué à un nom d'arbre. D'autres disent que les villages dont le nom se termine par -an tirent leur nom d'un antique propriétaire colon. Y avait-il donc à l'époque romaine une Villa Piniana fondée par un Pinius.

Topographie

Carte du diocèse de Montpellier, 1781
Loupe.png Article détaillé : Topographie de Pignan.

Le territoire de Pignan est limitrophe des territoires de Murviel-lès-Montpellier, Saint-Georges-d'Orques, Lavérune, Saussan, Fabrègues, Cournonterral, Saint-Paul-et-Valmalle dans le sens Nord-Est-Sud-Ouest.

On trouve sur le territoire de Pignan les lieux suivants : le bourg de Pignan, l'Abbaye de Vignogoul, Saint-Martin, Bazaliet, Serre, Bosquet, Durand, Château de Lépine, Carrière de Pignan, Moulin Astruc, Mas de Renard, Causse, Sorbières, Bosc, Moulin Pierredon. Sorguières, Les Blaquières, Gardies, les Trois-Loups, Olivet, les Peyrières ou Saint-Martin.

Hydrographie

Le Coulazou traverse Pignan.

Les juridictions

Juridictions religieuses

L'ancienne paroisse de Pignan était sous le vocable de Saint-Etienne de Pignan (Ecclesia Sancti-Stephani de Pinhano) et son église se trouvait hors les murs du village, sur la route du Vignogoul ; elle était unie à la mense du chapitre cathédral de Maguelone vers 1080 par l'évêque Godefroy de Maguelone, donation confirmée par bulle d'Urbain II du 14 mars 1095. En 1112, les seigneurs de Pignan en font don à Saint-Pierre de Maguelone avec les "dixmes et prémices qu'ils possèdent dasn le terroir de Pignan". Cette église certainement ruinée durant les guerres de religion servit longtemps de lieu de pèlerinage.

Le siège de la paroisse a ensuite été transféré dans l'église du village certainement peu après 1386 (date de construction des remparts), sous le vocable de Notre-Dame de l'Assomption de Pignan. Cette église existait certainement déjà bien avant cette date sous le nom de Notre-Dame du Fort ; quant à l'église Saint-Etienne elle continua de servir encore jusqu'au XVIIe siècle.

La paroisse de Pignan faisait partie de l'archprêtré de Cournonterral dans le diocèse de Montpellier. Le présentateur est le chanoine hebdomadaire du chapitre cathédral de Montpellier.

L'église Saint-Martin du Vignogoul était une succursale de la cure de Pignan, elle apparaît à partir de 1153 dans les textes. On trouve aussi sur le territoire de Pignan l'abbaye cistercienne de Vignogoul.

Près de Cournonterral, près du tènement de Sainte-Cécile, il existait une ancienne église, ancienne paroisse des Trois-Loups.

La Confrérie des Pénitents Blancs instituée à Pignan par Monseigneur François Bosquet en 1658.
La Confrérie du Saint-Sacrement instituée à Pignan par Monseigneur François Bosquet en 1669.

Saint-Agapit.

Il existe à Pignan une communauté protestante calviniste à partir de l'année 1561.

Loupe.png Article détaillé : Temple calviniste de Pignan.

Juridictions féodales

Le fief de Pignan est d'abord une seigneurie partagée entre plusieurs familles puis devient un marquisat en avril 1721. Pignan est l'un des villages du marquisat de La Marquerose qui constituait une partie du temporel des évêques de Montpellier.

En avril 1721 (A.N. E966-128), Louis XV incorpore au marquisat de Pignan les paroisses de Notre-Dame, de Saint-Martin du Vignogoul et Sainte-Cécile et les seigneuries et fiefs de Saint-Martin, Sorguières, La Blaquière, Les Peyrières et la terre de Saussan.

Juridictions royales

Pignan est une paroisse appartenant au diocèse civil de Montpellier, à la subdélégation de Montpellier, à la sénéchaussée de Montpellier et à l'intendance de Montpellier.

Ces juridictions sont rattachées au Gouvernement de Languedoc et au Parlement de Toulouse.

Consulat.

Juridictions républicaines

En 1790 le territoire de la paroisse de Pignan a servi de base à la création de la commune de Pignan et intégrée au district de Montpellier dans le département de l'Hérault en 1790.

Pignan fut d'abord en 1790 le chef-lieu d'un canton composé, de cinq autres communes : Cournonsec, Cournonterral, Fabrègues, Saint-Jean-de-Védas, Saussan. Ce canton fut supprimé par l'arrêté des consuls du 3 brumaire an X, et toutes ses communes passèrent alors dans le 3ème canton de Montpellier. Le canton de Pignan fut recréé en 1992 lors du démembrement du 8ème canton de Montpellier dont il devient le chef-lieu, il comprend aussi Cournonterral, Saussan, Cournonsec, Fabrègues, Saint-Georges-d'Orques et Murviel-lès-Montpellier.

Pignan fait partie de l'arrondissement de Montpellier au sein du département de l'Hérault dans la région Languedoc-Roussillon.

La population

Démographie

Loupe.png Article détaillé : Démographie de Pignan.

La population pignanaise a fluctué au cours du XVIIIème siècle entre 1000 et 1400 habitants puis entre 1400 et 2200 habitants au XIXème siècle.

Une communauté protestante calviniste a vu le jour à Pignan à partir de la fin du XVIème siècle et a atteint jusqu'à 30% de la population avant la révocation de l'édit de Nantes en 1685 et après le milieu du XVIIIème siècle. De 1685 à 1750 il est difficile d'évaluer l'importance de le communauté calviniste puisqu'elle n'avait pas d'existence officielle.

Siècle Minimum Maximum Moyenne Variation
XVIe siècle
XVIIe siècle 1188 1215 1202 14
XVIIIe siècle 1000 1566 1299 164
XIXe siècle 1403 2167 1865 220
XXe siècle 1509 5665 2384 1073
XXIe siècle 6047 6366 6207 160

Patronymes et Familles

Loupe.png Article détaillé : Patronymes de Pignan.

Voici les cent premiers patronymes de Pignan, du plus fréquent au moins fréquent. On observe que 50% de la population porte les 30 premiers patronymes.

MICHEL, GROLLIER, SALTET, IRLANDÈS, VIDAL, GALABERT, ESTÈVE, CAUCAT, CHAMBAUD, BONNET, FENOUILLET, BESTIEU, ROBERT, PINÈDE, ARBOUSSET, DAULET, VERDIER, MAURIN, SERRE, AZAÏS, LIGNON, JOURDAN, LAURENS, LAUTAUD, PEYROLLES, BLANC, DEY, MARTIN, BARRAIRON, SAPTE, FABRE, GUIBAL, AUDIBERT, JAYET, DRAP, POUGET, BÉCAT, COUDERC, ESTIVAL, LOMBARD, ROMIEU, BASTIDE, POITEVIN, ATGER, GELLY, VILLEMÉJEANNE, BARRAL, CLAUSEL, COURNUT, COLLONDRE, COULONDRE, GAL, DESFOURS, AOUST, BERTRAND, DURAND, VALETTE, BOUSQUET, REILLAN, VALOUSSIÈRE, ANDRÉ, CAZALIS, BONNIOL, GOUZE, DELANGLADE, PRAT, BONNIER, MARCENAC, BOUYS, DELEUZE, PIOCH, DELMAS, PAGÈS, NOÉ, CORNIER, RICARD, ARNAUD, BLAVET, COURTY, ROUVIÈRE, VALENTIN, BASCOU, ENFANT NATUREL, POUJOL, SAINT-LÉGER, DAUMAS, CAIRON, PAULET, RAVEL, CAMPLA, DUMONT, JEANJEAN, LASSALVY, VIANNE, DOUARCHE, LESCURE, OLLIER, GUIZARD, CATRIX, AUZILLON, ...

Notables et militaires

Curés de la paroisse de Pignan

Seigneurs de Pignan

Maires de Pignan

Notaires de Pignan

Consuls de Pignan

Militaires pignanais

Cimetières

Pignan compte trois cimetières :

  1. Le vieux cimetière catholique
  2. Le vieux cimetière protestant
  3. le nouveau cimetière


Les sources de recherches généalogiques

Loupe.png Article détaillé : Sources généalogiques de Pignan (34202).

Pignan possède de nombreuses sources généalogiques, tant aux archives départementales de l'Hérault qu'aux archives municipales de cette ville. Il reste à identifier si les archives nationales possèdent également des fonds pouvant servir de sources aux généalogistes.

Les registres paroissiaux très bien conservés débutent de manière lacunaire en 1611 et sont très complets à partir de la deuxième moitié du XVIIe siècle. Si quelques registres de la communauté protestante ont été conservés, beaucoup ont disparu.

La série des notaires de Pignan, qui regroupe plusieurs études, est également très riche et débute au début du XVIe siècle.


Articles connexes

Liens externes

Bibliographie