Chanoines réguliers de Saint-Ruf de Montpellier : Différence entre versions

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L'abbaye devint chef d'un ordre canonial qui se répandit dans toute l'Europe avec plus de 800 chapitres. En 1210, les chanoines abandonnèrent l'abbaye de Saint-Ruf ruinée, et se fixèrent à Valence. Au XVIIIe siècle l'ordre était en décadence. Ses biens et revenus furent unis à ceux de l'ordre de Saint-Lazare (concordat du 6 octobre 1760) et les quelques chanoines restant demandèrent et obtinrent leur sécularisation en 1774.
 
L'abbaye devint chef d'un ordre canonial qui se répandit dans toute l'Europe avec plus de 800 chapitres. En 1210, les chanoines abandonnèrent l'abbaye de Saint-Ruf ruinée, et se fixèrent à Valence. Au XVIIIe siècle l'ordre était en décadence. Ses biens et revenus furent unis à ceux de l'ordre de Saint-Lazare (concordat du 6 octobre 1760) et les quelques chanoines restant demandèrent et obtinrent leur sécularisation en 1774.
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En 1774, après la sécularisation des chanoines, les bâtiments et les jardins du couvent situé face à l'évêché furent cédés au séminaire de Montpellier. Monseigneur de Malides obtint de l'archevêque de Narbonne le 4 avril 1776 la portion des jardins qui longeaient les remparts moyennant une rente de 120 livres annuelles.
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Le 26 floréal an IV, cette partie de terrain cédée à l'évêché est vendu comme bien national. Le couvent servit de prison pour les personnes suspectes durant la révolution comme l'ancien évêché. L'ancien couvent devient ensuite les propriété des familles de Brignac et de Fesquet.
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[[Catégorie:Congérgation religieuse]]
 
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Version actuelle datée du 23 décembre 2018 à 19:21

Les Chanoines réguliers Augustins de la congrégation de Saint-Ruf se sont établis à Montpellier dans un couvent situé face à la cathédrale Saint-Pierre et à l'ancien évêché.

Vers 1039 quatre chanoines du chapitre cathédral d'Avignon se retirèrent dans un sanctuaire dédié à Saint-Ruf non loin de la ville, et y fondèrent une abbaye où ils restaurèrent la règle primitive de Saint-Augustin.

L'abbaye devint chef d'un ordre canonial qui se répandit dans toute l'Europe avec plus de 800 chapitres. En 1210, les chanoines abandonnèrent l'abbaye de Saint-Ruf ruinée, et se fixèrent à Valence. Au XVIIIe siècle l'ordre était en décadence. Ses biens et revenus furent unis à ceux de l'ordre de Saint-Lazare (concordat du 6 octobre 1760) et les quelques chanoines restant demandèrent et obtinrent leur sécularisation en 1774.

En 1774, après la sécularisation des chanoines, les bâtiments et les jardins du couvent situé face à l'évêché furent cédés au séminaire de Montpellier. Monseigneur de Malides obtint de l'archevêque de Narbonne le 4 avril 1776 la portion des jardins qui longeaient les remparts moyennant une rente de 120 livres annuelles.

Le 26 floréal an IV, cette partie de terrain cédée à l'évêché est vendu comme bien national. Le couvent servit de prison pour les personnes suspectes durant la révolution comme l'ancien évêché. L'ancien couvent devient ensuite les propriété des familles de Brignac et de Fesquet.