Cathédrale Saint-Pierre de Montpellier : Différence entre versions

De Marquerose
Aller à : navigation, rechercher
m
m
 
Ligne 23 : Ligne 23 :
 
Le 2 mai 1633, le chapitre, après délibération, demandé à l'évêque de faire fondre le canon trouvé à Maguelone en 1632. Cela fut fait en 1653 et on peut lire sur la nouvelle cloche qu'elle avait été donnée à l'église de Magielone en 1518 par Antoine du Caylar de Montferrier, chanoine et sacristain de Maguelone et qu'elle fut fondue et augmentée en 1653. (Aigrefeuille III p359), fondeur L. Bordes.
 
Le 2 mai 1633, le chapitre, après délibération, demandé à l'évêque de faire fondre le canon trouvé à Maguelone en 1632. Cela fut fait en 1653 et on peut lire sur la nouvelle cloche qu'elle avait été donnée à l'église de Magielone en 1518 par Antoine du Caylar de Montferrier, chanoine et sacristain de Maguelone et qu'elle fut fondue et augmentée en 1653. (Aigrefeuille III p359), fondeur L. Bordes.
  
 +
Le monastère Saint-Benoît devient le siège épiscopal jusqu'à la révolution.
  
 +
La cathédrale Saint-Pierre devient basilique mineure en 1847.
 +
 +
Les trois cloches de l'horloge sont situées dans un campanile métallique en fer forgé sur le toit de la tour du clocher. Elles ont été fondues en 1730 par Pierre Gor (maître-fondeur à Pézenas) et Jacques Gor, son fils (fondeur à Montpellier). Elles ont un diamètre respectivement de 117 cm, 79 cm et 67 cm et donnent les notes Ré3, La 3 et Do#4. Ces trois cloches sont classées au patrimoine des monuments historiques depuis 1959. Elles ont été offertes par le cardinal de Fleury, premier ministre de Louis XV et originaire de Lodève5. Wikipedia
 +
 +
 +
En 1775, l'évêque de Montpellier, Monseigneur de Malide, ordonna d'abattre l'ancien chœur édifié au xive siècle par Urbain V, devenu trop exigu. Les commissaires firent appel au plus grand facteur d'orgue de l'époque : Jean-François Lépine. Avant de mettre en place l'instrument, il a fallu refaire la tribune pour soutenir l'édifice et faire que les trépidations ne désaccordent pas l'orgue. Depuis sa création en 1778, l'orgue fut régulièrement entretenu des fournitures aux nouvelles souffleries en passant par l'ajout de nouvelles souffleries ou tuyaux.
  
 
[[Catégorie:Cathédrales de l'Hérault]]
 
[[Catégorie:Cathédrales de l'Hérault]]

Version actuelle datée du 10 septembre 2018 à 16:37

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cathédrale_Saint-Pierre_de_Montpellier

La cathédrale Saint-Pierre de Montpellier est le siège des évêques de Montpellier.

Le pape Paul III par sa bulle du 17 mars 1536 (6 des calendes d'avril 1536) transfère l'église cathédrale Saint-Pierre de Maguelone dans celle de Saint-Benoît et Saint-Germain de Montpellier voulant que le nom de Saint-Pierre du monastère et de l'église soit substitué à celui de Saint-Benoît et Saint-Germain. Réduisant ainsi à l'état séculier la cathédrale Saint-Pierre de Maguelone, il érige l'église du monastère Saint-Benoît de Montpellier et cathédrale séculière sous l'invocation de Saint-Pierre apôtre, il nomme Guillaume Pélissier comme évêque de Montpellier, organise le chapitre du diocèse et permet que les autels, reliques, ornements et autres objets qui sont dans l'église de Maguelone soient transportés à Montpellier. Avant de prendre cette décision, le pape s'assura du consentement de l'évêque et du chapitre, de l'évêque et des religueux de Saint-Germain ainsi que du cardinal de trivulce, abbé commanditaire de Saint-Victor de Marseille. (Gariel cité en JP Thomas, Mémoires historiques sur Montpellier p126)

Dès 1537, le chapitre y fut transféré. Le service fut aboli en 1567 et les chanoines se réfugièrent tantôt à Frontignan, tantôt à Villeneuve-lès-Maguelone jusqu'à la fin du siège de Montpellier par Louix XIII en 1622. Après le siège, Louis XIII s'attacha à rétablir le culte catholique à Montpellier et ordonna qu'on y fit construire une nouvelle cathédrale en assignant les fonds suffisants sur les gabelles. M. Fenouillet, évêque en fit tracer les fondation à La Canourgue ; néanmoins, le cardinal de Richelieu, se rendant à Montpellier après le siège de Privat ordonna d'arrêter les travaux et de plutôt reconstruire l'ancienne cathédrale. Le président Baudan chez qui logeait le cardinal fut chargé de cette mission et fit remettre l'église aux chanoines après les réparations (reconstruction d'un angle de l'église et deux arceaux de la voûte.)

Le chapitre fit ensuite faire de nombreuses réparations à leurs dépens :

  • les chaises du choeur par Maltois, sclupteur
  • les vitraux
  • le pavement de toute l'église, au même niveau que l'ancien
  • le clocher
  • une cloche en 1653
  • une tapisserie en 1634 représentant les actions de Saint-Pierre qu'on voyait encore au XVIIIe siècle au-dessus des stalles, autour du choeur
  • les grandes orgues
  • le contenu de la sacristie décrit par d'Aigrefeuille
  • l'orloge sur le clocher
  • un autel en marbre d'Italie orné de bronze doré

Le 2 mai 1633, le chapitre, après délibération, demandé à l'évêque de faire fondre le canon trouvé à Maguelone en 1632. Cela fut fait en 1653 et on peut lire sur la nouvelle cloche qu'elle avait été donnée à l'église de Magielone en 1518 par Antoine du Caylar de Montferrier, chanoine et sacristain de Maguelone et qu'elle fut fondue et augmentée en 1653. (Aigrefeuille III p359), fondeur L. Bordes.

Le monastère Saint-Benoît devient le siège épiscopal jusqu'à la révolution.

La cathédrale Saint-Pierre devient basilique mineure en 1847.

Les trois cloches de l'horloge sont situées dans un campanile métallique en fer forgé sur le toit de la tour du clocher. Elles ont été fondues en 1730 par Pierre Gor (maître-fondeur à Pézenas) et Jacques Gor, son fils (fondeur à Montpellier). Elles ont un diamètre respectivement de 117 cm, 79 cm et 67 cm et donnent les notes Ré3, La 3 et Do#4. Ces trois cloches sont classées au patrimoine des monuments historiques depuis 1959. Elles ont été offertes par le cardinal de Fleury, premier ministre de Louis XV et originaire de Lodève5. Wikipedia


En 1775, l'évêque de Montpellier, Monseigneur de Malide, ordonna d'abattre l'ancien chœur édifié au xive siècle par Urbain V, devenu trop exigu. Les commissaires firent appel au plus grand facteur d'orgue de l'époque : Jean-François Lépine. Avant de mettre en place l'instrument, il a fallu refaire la tribune pour soutenir l'édifice et faire que les trépidations ne désaccordent pas l'orgue. Depuis sa création en 1778, l'orgue fut régulièrement entretenu des fournitures aux nouvelles souffleries en passant par l'ajout de nouvelles souffleries ou tuyaux.