Cathédrale Saint-Pierre de Montpellier : Différence entre versions

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La cathédrale Saint-Pierre de Montpellier est le siège des évêques de Montpellier.
 
La cathédrale Saint-Pierre de Montpellier est le siège des évêques de Montpellier.
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Le pape Paul III par sa bulle du 17 mars 1536 (6 des calendes d'avril 1536) transfère l'église cathédrale Saint-Pierre de Maguelone dans celle de Saint-Benoît et Saint-Germain de Montpellier voulant que le nom de Saint-Pierre du monastère et de l'église soit substitué à celui de Saint-Benoît et Saint-Germain. Réduisant ainsi à l'état séculier la cathédrale Saint-Pierre de Maguelone, il érige l'église du monastère Saint-Benoît de Montpellier et cathédrale séculière sous l'invocation de Saint-Pierre apôtre, il nomme Guillaume Pélissier comme évêque de Montpellier, organise le chapitre du diocèse et permet que les autels, reliques, ornements et autres objets qui sont dans l'église de Maguelone soient transportés à Montpellier. Avant de prendre cette décision, le pape s'assura du consentement de l'évêque et du chapitre, de l'évêque et des religueux de Saint-Germain ainsi que du cardinal de trivulce, abbé commanditaire de Saint-Victor de Marseille. (Gariel cité en JP Thomas, Mémoires historiques sur Montpellier p126)
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Dès 1537, le chapitre y fut transféré.
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Le service fut aboli en 1567 et les chanoines se réfugièrent tantôt à Frontignan, tantôt à Villeneuve-lès-Maguelone jusqu'à la fin du siège de Montpellier par Louix XIII en 1622.
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Après le siège, Louis XIII s'attacha à rétablir le culte catholique à Montpellier et ordonna qu'on y fit construire une nouvelle cathédrale en assignant les fonds suffisants sur les gabelles. M. Fenouillet, évêque en fit tracer les fondation à La Canourgue ; néanmoins, le cardinal de Richelieu, se rendant à Montpellier après le siège de Privat ordonna d'arrêter les travaux et de plutôt reconstruire l'ancienne cathédrale. Le président Baudan chez qui logeait le cardinal fut chargé de cette mission et fit remettre l'église aux chanoines après les réparations (reconstruction d'un angle de l'église et deux arceaux de la voûte.)
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Le chapitre fit ensuite faire de nombreuses réparations à leurs dépens :
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* les chaises du choeur par Maltois, sclupteur
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* les vitraux
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* le pavement de toute l'église, au même niveau que l'ancien
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* le clocher
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* une cloche en 1653
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* une tapisserie en 1634 représentant les actions de Saint-Pierre qu'on voyait encore au XVIIIe siècle au-dessus des stalles, autour du choeur
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* les grandes orgues
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* le contenu de la sacristie décrit par d'Aigrefeuille
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* l'orloge sur le clocher
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* un autel en marbre d'Italie orné de bronze doré
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Le 2 mai 1633, le chapitre, après délibération, demandé à l'évêque de faire fondre le canon trouvé à Maguelone en 1632. Cela fut fait en 1653 et on peut lire sur la nouvelle cloche qu'elle avait été donnée à l'église de Magielone en 1518 par Antoine du Caylar de Montferrier, chanoine et sacristain de Maguelone et qu'elle fut fondue et augmentée en 1653. (Aigrefeuille III p359), fondeur L. Bordes.
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[[Catégorie:Cathédrales de l'Hérault]]
 
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Version du 10 septembre 2018 à 16:20

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cathédrale_Saint-Pierre_de_Montpellier

La cathédrale Saint-Pierre de Montpellier est le siège des évêques de Montpellier.

Le pape Paul III par sa bulle du 17 mars 1536 (6 des calendes d'avril 1536) transfère l'église cathédrale Saint-Pierre de Maguelone dans celle de Saint-Benoît et Saint-Germain de Montpellier voulant que le nom de Saint-Pierre du monastère et de l'église soit substitué à celui de Saint-Benoît et Saint-Germain. Réduisant ainsi à l'état séculier la cathédrale Saint-Pierre de Maguelone, il érige l'église du monastère Saint-Benoît de Montpellier et cathédrale séculière sous l'invocation de Saint-Pierre apôtre, il nomme Guillaume Pélissier comme évêque de Montpellier, organise le chapitre du diocèse et permet que les autels, reliques, ornements et autres objets qui sont dans l'église de Maguelone soient transportés à Montpellier. Avant de prendre cette décision, le pape s'assura du consentement de l'évêque et du chapitre, de l'évêque et des religueux de Saint-Germain ainsi que du cardinal de trivulce, abbé commanditaire de Saint-Victor de Marseille. (Gariel cité en JP Thomas, Mémoires historiques sur Montpellier p126)

Dès 1537, le chapitre y fut transféré. Le service fut aboli en 1567 et les chanoines se réfugièrent tantôt à Frontignan, tantôt à Villeneuve-lès-Maguelone jusqu'à la fin du siège de Montpellier par Louix XIII en 1622. Après le siège, Louis XIII s'attacha à rétablir le culte catholique à Montpellier et ordonna qu'on y fit construire une nouvelle cathédrale en assignant les fonds suffisants sur les gabelles. M. Fenouillet, évêque en fit tracer les fondation à La Canourgue ; néanmoins, le cardinal de Richelieu, se rendant à Montpellier après le siège de Privat ordonna d'arrêter les travaux et de plutôt reconstruire l'ancienne cathédrale. Le président Baudan chez qui logeait le cardinal fut chargé de cette mission et fit remettre l'église aux chanoines après les réparations (reconstruction d'un angle de l'église et deux arceaux de la voûte.)

Le chapitre fit ensuite faire de nombreuses réparations à leurs dépens :

  • les chaises du choeur par Maltois, sclupteur
  • les vitraux
  • le pavement de toute l'église, au même niveau que l'ancien
  • le clocher
  • une cloche en 1653
  • une tapisserie en 1634 représentant les actions de Saint-Pierre qu'on voyait encore au XVIIIe siècle au-dessus des stalles, autour du choeur
  • les grandes orgues
  • le contenu de la sacristie décrit par d'Aigrefeuille
  • l'orloge sur le clocher
  • un autel en marbre d'Italie orné de bronze doré

Le 2 mai 1633, le chapitre, après délibération, demandé à l'évêque de faire fondre le canon trouvé à Maguelone en 1632. Cela fut fait en 1653 et on peut lire sur la nouvelle cloche qu'elle avait été donnée à l'église de Magielone en 1518 par Antoine du Caylar de Montferrier, chanoine et sacristain de Maguelone et qu'elle fut fondue et augmentée en 1653. (Aigrefeuille III p359), fondeur L. Bordes.